Mal de dos : le « mal du siècle » qui n’épargne pas les artisans

Effectuer un travail dangereux qui implique une prise de risque physique, ou réaliser des tâches qui demandent des efforts particuliers, c’est peut-être votre quotidien.

En travaillant dans l’industrie, en étant agriculteur, ouvrier du BTP ou artisan, vous êtes sans doute amené à porter des charges parfois lourdes, et ce dans des positions pas toujours idéales.

Les risques professionnels des artisans et les moyens de prévention

Selon l’activité exercée, les artisans ne sont pas tous exposés aux mêmes risques. Entre les risques de chutes, les accidents liés à la manutention, les troubles auditifs liés à un bruit excessif… Un mal semble toutefois être récurrent, celui du dos. Le mal de dos est souvent qualifié de « mal du siècle ». 80% de la population a eu ou aura dans le futur des troubles avec son dos selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Le mal est si profond qu’aujourd’hui, les lombalgies sont la principale cause d’incapacité dans le monde. Selon les données de deux études publiées dans les Annales des maladies rhumatismales (British Medical Journal), le mal de dos est même à l’origine d’un tiers des invalidités causées par le travail. Il est urgent de se protéger.

 

  • Lorsque cela est possible, des aides à la manutention sont recommandées (rails, chariots) ;
  • Il faut organiser des espaces de circulation protégés (sols antidérapants) ;
  • Les unités de travail doivent être pensées en lien avec les tâches à accomplir pour éviter les déplacements récurrents ;
  • Ne pas négliger la formation du personnel aux gestes et postures à préconiser.

 

Boulanger, boucher, restaurateur, chocolatier… à chaque métier ses spécificités, et ses actions de prévention à mettre en place. Un point commun : la prise en charge par la Sécurité Sociale, et la nécessité de se couvrir en complément pour éviter le pire.

 

Le mal de dos et sa prise en charge par la Sécurité Sociale

Pour traiter un mal de dos, la première étape consiste à avoir un avis médical. Consultez votre médecin (prise en charge à 70% par la Sécurité Sociale, remboursement du ticket modérateur par votre complémentaire santé). Ensuite, en fonction du diagnostic de votre médecin, plusieurs solutions sont possibles :

 

  • Il vous prescrit un traitement médicamenteux. Les antalgiques ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale, tandis que les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont eux couverts à 65%.
  • Si une chirurgie est nécessaire, alors la consultation d’un rhumatologue est incontournable. En cas de lombalgie ou d’hernie discale, vous devrez voir un professionnel, passer des radiographies et IRM, et enfin faire un séjour à l’hôpital. La facture commence alors à être élevée.

 

Choisir une mutuelle adaptée qui vous protège, selon les risques de votre métier, est la meilleure solution pour disposer d’une couverture complémentaire et limiter les frais liés à un mal de dos chronique. Il existe des contrats d’assurance professionnelle spécifiques selon les métiers, et notamment pour les artisans de l’alimentaire comme les boulangers, bouchers, restaurateurs ou chocolatiers (tous les détails sur mapa-assurances.fr/mutuelle-artisans). Construits sur-mesure, ils sont pensés selon vos contraintes, avec une prime calculée au plus juste. Renseignez-vous pour protéger votre dos, plutôt que de garder une douleur persistante et de faire le dos rond…