L’investissement en LMNP peut faire bénéficier de plusieurs avantages à un investisseur. Généralement, c’est un investissement qui s’octroie sur une résidence de services et qui permet de jouir d’un statut fiscal LMP, LMNP ou Censi Bouvard.
Les principaux points positifs de ce type d’investissement
Dans un investissement en LMNP, l’investisseur est tenu par un bail commercial avec un exploitant. Cela lui garantit une parfaite maîtrise de ses revenus étant donné que le loyer est fixe et se perçoit chaque année. Par ailleurs, l’investisseur aura aussi la possibilité de diversifier son patrimoine avec la LMNP. Il détiendra, de ce fait, un actif immobilier et une valeur refuge dont le capital investi sera parfaitement maîtrisé. Pour ce qui est de la fiscalité, plusieurs types de régime peuvent être assimilés à la perception du loyer. L’investisseur peut en effet, être sujet au régime réel, mais aussi, du micro BIC ainsi que d’un amortissement sur la location meublée non professionnelle. Quant au contrat de bail commercial, c’est une garantie pour l’investisseur qu’il pourra accéder à des recettes fixes. Il aura également la possibilité de maîtriser les charges étant donné que dans les clauses du bail, le gestionnaire de la résidence de service et l’investisseur ont des charges bien réparties. Dans ce cas, le bail commercial est régi par les articles 605 et 606 issus du Code Civil. Ces derniers précisent que le repreneur sera en charge des travaux d’entretien et des gros œuvres, tandis que le gestionnaire fera en sorte de toujours suivre les normes en termes de services et d’offres.
Les types de fiscalité dans la LMNP
Pour qu’un investissement en LMNP soit rentable, il est essentiel de bien choisir le type de dispositif d’imposition. Pour un investisseur qui travaille dans le cadre indépendant, il sera affecté à un dispositif de fiscalité pour les micro-entreprises. Dans ce cas, la base imposable sera égale aux revenus qui seront réduits d’un forfait de 50%. Afin d’en bénéficier, le chiffre d’affaires annuel du loueur ne devra pas dépasser les 32 900 euros. Si le chiffre d’affaires annuel de l’investisseur est supérieur à ce montant, il sera affecté à un régime réel. Dans les deux cas, tous les biens et les meubles peuvent être sujets à un amortissement. Ce dernier sera alors calculé sur une base d’usage de l’immobilier. Il ne considère pas la période de location. Concernant l’abattement sur impôt, il est possible de le demander à hauteur de 11% sur le prix de revient du bien acquis, si ce dernier ne dépasse par les 300 000 euros. Cette déduction est possible si la location se fait au minimum 9 ans et se fait sur un bien acquis dans un état neuf. Il est aussi possible d’en bénéficier si le bâtiment est âgé de plus de 15 ans, mais que l’investisseur l’a rénové.